Garanties :

Frais funéraires, frais de traitement post mortem, frais de mise en bière et aménagement nécessaires au transport du corps ainsi que les frais d'acheminement du cercueil jusqu'au lieu d'inhumation choisi

Remboursement maximum :

Si option inhumation France : 1500€

Si option inhumation étranger : 2500€

Dont :

Frais de cercueil : à concurrence de 700€

Accompagnement du défunt :

Billet aller-retour avion ou train classe économique : à concurrence de 500€

Tout dépassement de ces plafonds restent à la charge de la famille

• Le Tarif est calculé en fonction de la tranche d'âge dans laquelle on se trouve. En cours de contrat, le tarif évolue lors du passage d'une tranche d'âge à l'autre.
• Selon que l'on soit célibataire ou en couple, le tarif varie également
• Le tarif famille intègre par défaut au maximum 4 enfants à charge fiscalement. Au delà de 4 et dans la limite d'un maximum de 8, il est perçu 10€ par enfant supplémentaire.
• Si l'étranger est choisi comme pays d'inhumation, le capital garanti est de 2500€
• Si la France est choisie comme pays d'inhumation, le capital garanti est alors de 1500€

• Vous avez entre 18 et 63 ans :   vous bénéficiez de l'offre la plus attractive. Au delà de 63 ans, vous passerez automatiquement dans le contrat long terme. Au delà de 64 ans, vous ne pourrez plus vous inscrire sauf si vous étiez assuré par un autre assureur et que vous désirez changer.
• Vous avez plus de 64 ans, moins de 70 ans, vous êtes assuré et souhaitez changer d'assureur  : vous pouvez adhérer au  contrat long terme  et vous serez assuré jusqu'à l'âge de 84 ans en justifiant votre précédente assurance.
• En cas de souscription familiale, un seul conjoint légal est possible et c'est le membre le plus âgé qui est pris en compte

Pourquoi de nombreux musulmans français choisissent l'enterrement à l'étranger

Des quartiers populaires des villes françaises aux villages d'Algérie et du Maroc, une étrange migration inverse des morts est en cours. Chaque année, des milliers de corps sont rapatriés de France au Maghreb car des familles musulmanes ramènent leurs proches sur le sol de leur foyer d'origine. C'est une entreprise coûteuse et compliquée, impliquant des transports aériens, des administrateurs consulaires et des fournisseurs de services funéraires spécialisés. Cela pose également la question : pourquoi ne pas se faire enterrer en France ? Après tout, la France est le pays où ces familles sont désormais destinées à vivre.
D’après les statistiques, environ 70% des familles veulent que leurs corps soient rapatriés en Algérie ou au Maroc ou ailleurs. Les gens ne s'en rendent pas compte, mais sur la plupart des vols de la France vers les grandes villes d'Afrique du Nord, il y a des corps en soute - entre un et quatre, selon la taille de l'avion.

Le contrat d’assurances obsèques rapatriement de corps

Parfois, ce sont les villageois de retour dans leur pays d'origine qui se regroupent pour payer le rapatriement. Cela coûte environ 2 500 euros. Mais de plus en plus de familles ont recours à des contrats d'assurance, en payant un peu chaque année pour s'assurer que les frais de rapatriement du corps seront bien pris en charge à leur mort. Pendant que les corps sont préparés et mis dans le linceul, l‘équipe administrative du service funéraire doit se précipiter pour obtenir tous les documents : de la mairie, de la police, des consulats et ensuite, obtenir les billets d'avion pour la famille et payer pour que le cercueil entre en soute.

Les difficultés

La France se dit "laïque". Pendant 100 ans, il y a eu une stricte séparation de la religion et de l'État. Cela signifie qu'en ce qui concerne les lieux de sépulture, les conseils municipaux, qui administrent les cimetières du pays, refusent toute disposition spéciale pour les concessions. Depuis des années, les musulmans français réclament des zones désignées dans les cimetières municipaux, ce qu'ils appellent des carrés concessionnels. Dans ces derniers, les tombes musulmanes seraient dirigées vers la Mecque, comme l'exige la religion. Mais ils sont bloqués par une réticence institutionnelle de la part des autorités françaises. Dans la pratique, de plus en plus de zones musulmanes sont créées dans les cimetières, simplement par ce que les tombes musulmanes sont placées les unes à côté des autres. Mais ils sont tolérés plutôt qu'autorisés. Un autre problème pour les musulmans est que l'espace dans les cimetières français est normalement provisoire. Les familles contractent un bail pour 30 ou 50 ans, après quoi les corps sont mis dans une fosse commune. Mais, hormis l'aspect religieux de la conséquence de cette pratique, ils sont également réticents à faire supporter aux générations futures le coût du renouvellement du bail d'une tombe française et préfèrent donc faire rapatrier leurs corps.

Le débat

Le débat sur l'opportunité de rapatrier ou d'enterrer en France se déroule chaque jour au sein de milliers de familles musulmanes comme en témoigne cet exemple du fils d'une famille dont les parents sont venus en France dans les années 1960 et les enfants sont tous nés en France et se considèrent donc français: "Quand mon père est décédé dans un accident de la route ici, nous avons décidé de renvoyer son corps chez lui en Algérie. C'était automatique. C'est ce que vous avez fait. Mais maintenant nous le regrettons, car nous ne pouvons pas visiter la tombe sans faire le long voyage en Algérie. Donc avec ma mère, nous avons convenu que quand elle mourra, nous l'enterrerons ici. D'une certaine manière, ce sera tout à fait approprié: un parent de chaque côté de la Méditerranée."